Madame La Présidente,
Mesdames et Messieurs les élus, et représentants de la direction.
Pour commencer nous allons relater un peu d’histoire sur l’origine de la restauration d’entreprise.
En 1945, les ouvriers vivent dans une grande pauvreté, n’ayant parfois même pas de quoi se nourrir. Les comités d’Entreprise ayant vu le jour le 4 octobre 1941 œuvre alors pour un meilleur accès de la nourriture, voire un accès à des aliments de première nécessité.
Ainsi, les CE de l’époque (CSE de nos jours) sont à l’origine de la créations de cantines et d’aides alimentaires, ancêtres de ce que l’on appelle maintenant le domaine de la restauration collective.
Mais qu’en est-il dans notre DO GSO ? Sommes-nous toujours aussi proches de ces valeurs fondamentales initiées par nos prédécesseurs ?
La restauration des personnels constitue une activité sociale et culturelle (ASC) relevant de la compétence légale des CSE. Elle contribue substantiellement à la qualité de vie au travail et à la santé des salariés. Elle constitue aussi un Avantage Financier, contribuant à notre pouvoir d’achat.
Chaque année, Orange SA reverse à chaque CSE un budget Restauration correspondant à 2.26% de sa masse salariale, soit 82,5 millions €. Chaque CSE décide soit de gérer ce budget lui-même, soit d’en déléguer la gestion à un tiers. Chez Orange, dans les CSE gérés par la CFE- CGC et le STC en Corse, 14 millions d’Euros sont gérés directement par les élus, dans tous les autres CSE, 69 millions d’Euros sont gérés par l’entreprise dans le cadre de la gestion mutualisée.
A la DO GSO toutes les Organisations Syndicales à l’exception de la CFE-CGC ont voté pour la délégation de ce budget à l’entreprise, au motif de la difficulté à gérer la restauration. Si cette charge dépasse les compétences de ces OS, ce n’est pas le cas pour la CFE-CGC qui, au travers des CSE qu’elle gère, redistribue davantage de pouvoir d’achat aux Salariés de ces périmètres.
Les conséquences de la Gestion Déléguée à Orange SA ?...
Vous pouvez la lire dans son intégralité ICI
