L’emploi au sein d’Orange Wholesale, ça donne quoi ?
Rédigé par Vos élus CSE Wholesale le . Publié dans OW.
Une force au travail en chute libre.
Les effectifs (France) Orange Wholesale 2023 s’établissent à 2214 ETP France et 750 ETP externes (23% en filiales et 12% sous-traitance). La Division a perdu 87 salariés auxquels on ajoute 74 salariés passés en Temps libéré. Cela représente un écart de 20% entre les effectifs au travail (2214 ETP) et les salariés (effectif moyen 2470 CDI).
Les démissions ont augmenté de 37% en 2023
(22 salariés ont démissionné) ce qui n’alerte absolument pas l’entreprise qui considère le phénomène comme normal. Les salariés qui quittent notre entreprise le font en démission pure et simple. Ils ont entre 26 et 50 ans et démissionnent après plusieurs années passées au sein d’Orange. A noter qu’aucun licenciement n’a été prononcé en 2023.
Les recrutements externes sont au nombre de 42 dont 12 alternants sur les 144 contrats passés avec les écoles, avec un âge moyen de 32 ans (20 à 50 ans).
Le télétravail est fortement répandu chez OW,
74,5% des effectifs ont un contrat de télétravail dont 68% sur 3 jours et 30% sur 2 jours.
Temps partiel (hors TPS, TPA) : 5,1% des salariés sont en temps partiel (10,6% des femmes, 1,7% des hommes).
Le TPA (Temps Partiel Aidé) : Ce dispositif concerne les +55 ans. Il permet de travailler à temps partiel (et rémunéré à temps partiel) tout en bénéficiant de cotisations retraite à 100%. Forte croissance du nombre de salariés entrant dans le dispositif : +34,5% en 2023.
Les TPS-TL (temps libéré) : Le nombre de TPS en Temps Libéré continue d’augmenter pour atteindre 315 salariés soit 12% de l’effectif.
L’avis de la CFE-CGC :
Les grands indicateurs de l’emploi au sein d’OW continuent sur leurs lancées négatives.
Les départs en retraite, les passages en Temps Libérés, le non-remplacement des effectifs et la baisse des emplois non-cadres restent un phénomène inquiétant.
La fonte de l’effectif voulue par la Direction occasionne une répartition de la charge de travail à la fois sur ceux qui restent mais aussi cautionne le transfert d’activités vers l’étranger à travers des filiales SOFRECOM et Orange Business.
On note également une vraie crise de confiance marquée par l’immobilisme dans les mouvements des personnels.
