Quelle stratégie pour Orange : le PDV pourrait être une solution, mais pas dans n'importe quelles conditions - Extraits de l'intervention de Sébastien Crozier - Novembre 2024
Si la Direction propose des Plans de Départ Volontaire (PDV) ces derniers devront faire preuve de plus de flexibilité :
Permettre des départs temporaires ou permanents, avec ou sans garanties financières, pour une durée de 2 à 5 ans.
Offrir la possibilité de revenir avec des compétences acquises à l’extérieur, comme outil de flexibilité et de renouvellement.
Dans ce contexte de PDV, de nombreuses inquiétudes émergent :
Absence de projet d’embauche : Aucune initiative ne semble prévue pour recruter et compenser les départs.
Conditions financières et risques de violence sociale : Doutes sur l’attractivité des conditions financières proposées et la manière dont le PDV pourrait être utilisé comme un levier de pression.
Impact sur ceux qui restent :
Risque de charge de travail accrue pour les employés restants.
Risque d’un accroissement de la sous-traitance pour combler les postes vacants.
Globalement, une dégradation des conditions de travail s'observe :
Fermeture et éloignement des sites de travail augmentant considérablement les temps de transport.
Effets négatifs des politiques passées (ex. 35 heures), où les gains en temps ont été annulés par les trajets rallongés.
Une piste de réflexion avec l'exemple des GAFAM aux États-Unis, qui attirent les talents avec des solutions d’habitat proche du lieu de travail, réduisant le temps de transport et améliorant la qualité de vie des employés.