Rédigé par Joëlle Lebat-tokol le . Publié dans SCE.
La CFE CGC ne peut que constater encore une fois de plus, que la nouvelle proposition de déclinaison de l'accord pour tous relative à l'organisation et à l'aménagement du temps de travail des CSC n'apporte aucune valeur ajoutée par rapport à l'accord initial, bien au contraire, ce nouveau projet limite les droits actuels et acquis sans tenir compte des conséquences, sur la vie privée et familiale des salariés, dues aux modifications majeures dans leur gestion du temps de travail et des incertitudes sur l'organisation managériale qui , dans les textes , a toute latitude en terme de décisions unilatérales sur les conditions de travail du salarié.
Etant donné toutes les remarques faites depuis Novembre 2007, non annotées dans un compte rendu ou dans un relevé à rédiger aux bons soins de la Direction,
Etant donné les trois déclarations communes des Organisations syndicales des 31 Janvier, 29 Avril et 14 Mai, dont la seule avancée fut l'abandon de catégoriser dans un même métier les salariés,
et étant donné le stade d'avancement des soi-disantes négociations, la CFE CGC ne peut adhérer à un tel projet et se voit contrainte de devoir refuser à ce que la Direction continue d'imposer des nouvelles règles de conditions de travail au détriment des salariés et demandant aux organisations syndicales d'adhérer à des dénonciations d'accord dont les conséquences n'ont même pas été étudiées en séances.
Nous regrettons que durant ces six mois 1/2 le dialogue n'a pu s'instaurer au sein de SCE et qu'il faille constater que seule la ligne directive de FT SA au niveau national est apte à négocier et brime ses divisions de toute autonomie rendant difficile le dialogue et installant ainsi un climat social tendu.
En conséquence, la CFE CGC arrête à ce jour cette négociation dans le respect de ses convictions qu'elle revendique pour les salariés.