Rencontre avec S. Richard à Soupetard
Rédigé par Anne-Marie Minella le . Publié dans SCE.
Lors de la rencontre des organisations syndicales avec Stéphane RICHARD le lundi 19 octobre 2009, la CFE CCG-UNSA a demandé l'application de plusieurs points essentiels, dont certains extrêment concrets, pour prévenir le mal-être dans le travail. S. Richard a écouté. Reste à vérifier si cela passera dans les actes.
Nous avons demandé :
- L'arrêt de la politique de fermeture et de densification des sites: nous en sommes actuellement à 6 m²/salarié sur le site de Blagnac, ce qui rend le travail intenable. Cette situation sera aggravée par l'arrivée prochaine des 200 personnes de l'UPR.
- L'arrêt de la politique du «Time To Market» faite à la va vite, générant du stress et une charge de travail inutile due au traitement inefficace des disfonctionnements: ils sont bien souvent tenus secrets par peur de la ligne managériale.
- L'application du nouveau contrat social en commençant par la loyauté dans les discussions avec les OS et le respect des accords signés, et tout particulièrement celui qui porte sur le télétravail.
La direction ne peut pas continuer à se défausser de ses responsabilités sur ses cadres, bien souvent contraints d'appliquer une politique non respectueuse des femmes et des hommes de cette entreprise. La CFE CGC-UNSA rappelle qu'il n'appartient pas aux salariés de se chercher un poste quand le leur est supprimé, mais bien à l'entreprise de leur en proposer d'autres.
Nous demandons également à la direction :
- l'arrêt des mails le week-end, le respect des temps de pause et le respect des accords signés ainsi que du code du travail.
- L'indépendance de la médecine de travail
- Une semaine de 5 jours de travail avec 2 jours de repos consécutifs pour tous.
Faute d'un projet industriel solide, les salariés n'ont plus d'avenir. Il faut modifier la répartition des richesses dans un nouveau contrat social, rompre avec les stocks options et relancer une vrai politique de promotion et de rémunération.
Nous avons noté que Mr RICHARD semble être à l'écoute et demande à être jugé sur les actes. Il a insisté sur la nécessité du dialogue social et s'est étonné de la non application des accords signés (nous répondra t-il sur le télétravail d'ici vendredi comme nous le lui avons demandé ?)
La CFE CGC UNSA ne fera pas de procès d'intention à Mr RICHARD, mais attend de voir les actes et saura juger sur les faits !!!!