Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Conseil des Questions Statutaires d'Orange.
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En 1993-1994, lors des opérations de reclassification qui ont précédé la privatisation de France Télécom, à la demande des organisations syndicales dont la CFE-CGC/UNSA, le Gouvernement a garanti le libre-choix entre les nouveaux grades de reclassification et le maintien dans les grades de reclassement.
Près de 20 000 fonctionnaires ont fait le choix de conserver leur grade de reclassement. Contrairement à la garantie gouvernementale, France Télécom a immédiatement stoppé leur avancement. Ces fonctionnaires ont donc été discriminés dans leur avancement à partir de 1994.
En 2003, il restait encore à France Télécom 6 000 fonctionnaires reclassés. En septembre 2003, sur l’intervention d’une organisation syndicale auprès du Sénateur Gérard Larcher, le Gouvernement a ré-ouvert les tableaux d’avancement pour l’ensemble des grades de reclassement à partir de 2004.
Mais depuis, France Télécom-Orange a détourné son pouvoir d’établir les tableaux d’avancement dans le but illégal d’inciter aux départs, d’abord en CFC puis en retraite anticipée, des fonctionnaires reclassés. Ainsi, pour les reclassés, le droit à la carrière, même réaffirmé par le Gouvernement et le Parlement, a été bafoué par France Télécom-Orange.
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