11 et 12 juin 2014 : declaration préalable

3 thèmes :
- Outils Numériques à disposition des Salariés
- Situations à Risques à Orange et relevé Décisions 4 juin 2014
- Avenir Orange et recomposition Secteur Télécom en France


1 - S. Richard  déclarait le 5 juin en VIF : nous devons devenir l'Entreprise Numérique de référence, « Digital Inside », Digital Academy avec un objectif à 100%; Mais tout cela est très peu efficace et surtout de la Communication s'il n'y a pas de moyens réels derrière.
AG des Actionnaires de juin 2014 : P Louette insistait sur ce point, que les salariés disposent des meilleurs outils récents : la réalité est différente. Problème financier : peu de moyens mis par l'entreprise pour que toutes les personnes travaillant à Orange disposent d'outils récents dans leur vie personnelle. Avec cela, ils seraient les ambassadeurs des usages et services du Groupe. Au lieu cela, le bilan est mitigé. Hormis la réduction de 30 % insuffisante. Beaucoup salariés ne vont pas utiliser les produits et services les plus récents et les plus chers.


2 -Point 2 à l'ordre du jour de ce CCUES : la ligne à forfait est à ce titre emblématique : peu d'ambition, les DRH ne respectent pas ce que notre PDG dit sur ce point. S. Richard « Excellence de l'expérience Client ». A quand l'Excellence de l'Expérience Salariée?. 
 Nous avons bien pris note du Relevé Décision du 4 juin 2014 signé de B Mettling ; ce relevé de décision comporte des aspects positifs ; cependant la Réalité du Terrain est bien autre ; Il reste de nombreux cas avec des salariés fragilisés et Isolés. Le relais ou la communication avec les Assistantes Sociales ne se fait pas toujours bien et cela est grave. Les RH sont débordés et trop loin des personnes. Le problème sera celui de la vérification de l'application de ce texte. Réalité de managers sous pression avec indicateurs plus quantitatifs que qualitatif. Il y a un « Gap » entre Description, Com officielle et Réalité Terrain. Par exemple Cas Agences Pro PME Nord er Sud, situés dans une DO géo mais dépendant d'une autre DO ; nous demandons non des grandes notes de décision, mais des bilans détaillés de l'application sur le Terrain.
Charlemagne avaient institué des Missi Dominici ; toute tête d'une gde organisation doit avoir des infos directes et fiables en plus de la voie « hiérarchique » normale et filtrée.Pour faire simple : Soit DRH Groupe est peu compétente et motivée pour savoir la réalité...
Soit elle connait la réalité vraie du terrain, mais continue à utiliser la bombe à brouillard avec de beaux textes et de la com. vers la presse pour dire que tout va beaucoup mieux à Orange au niveau humain et du climat social...


3 - Lors de la VIF du 5 juin, S. Richard s'est exprimé avec prudence, mais il a tout de même dit que la consolidation en France était quasiment inéluctable, et que la venue d'un 4° opérateur mobile avait été une « connerie ». Et qu'Orange voulait s'impliquer s'il y avait consolidation. « La Tribune » écrit le 5 juin
« L'opérateur historique a mandaté Lazard et Crédit Suisse pour examiner le bien-fondé d'une telle acquisition, évaluée à 6 milliards d'euros. S'il n'y a pas de négociation active ni de décision arrêtée à ce stade, Orange y voit d'importantes synergies et l'espoir d'une remontée des prix dans le mobile. Mais aussi un moyen de ne pas laisser l'initiative stratégique à Free.
« Pour Bouygues Telecom, il n'y a pas trente-six solutions dans un scénario de consolidation : soit un rapprochement avec Iliade-Free, soit avec nous. Aucun acquéreur non français ne pourrait lui proposer un prix convenable » a affirmé le PDG d'Orange le 20 mai dernier lors d'une audition devant la commission des affaires économiques du Sénat
La CFE-CGC s'est déjà exprimé publiquement avant. En date du 15 mai, La CFE-CGC d'Orange et de BT, a écrit une lettre ouverte au Premier Ministre intitulée « Sauvons les emplois chez BT par un rapprochement avec Orange ». Cela a d'ailleurs été bien repris par la presse.
Je cite 2 extraits
« Dans le contexte actuel, rapprocher Bouygues et Orange permettrait non seulement de sauver les emplois immédiatement menacés chez Bouygues Telecom, mais aurait également du sens en termes de synergie industrielle.
Fusionner les équipes télécom de Bouygues et d'Orange permettrait d'éviter les licenciements dans les premières, et de rajeunir la pyramide des âges dans les secondes. Rappelons que les départs naturels chez Orange représentent actuellement près de 5 000 postes par an.
Rassemblés, les réseaux 4G des deux opérateurs offriraient immédiatement un réseau d'excellence, en termes de couverture comme de qualité de service, bénéfique pour les consommateurs comme pour l'économie nationale. »
« Si Bouygues devient actionnaire de référence de l'opérateur historique, il sera en outre enfin possible, en y joignant les forces de l'actionnariat salarié, de retrouver une stratégie d'entreprise orientée vers le développement de l'activité, plutôt que par le versement d'un dividende abusif, toujours exigé par l'actionnaire majoritaire d'Orange, qui obère aujourd'hui le dynamisme économique de l'entreprise.
L'ADEAS (Association de défense de l'épargne et de l'actionnariat des salariés des télécoms) se joint d'ores et déjà à notre démarche. »

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