27 août 2014 : Bilan « temps partiel » année 2013
Rédigé le . Publié dans CSEC UES Orange.
Chiffres clefs de la direction (quelques)
- 18 455 salarié(e)s à temps partiel fin 2013 versus 16 900 fin 2012 soit +1 555 salarié(e)s (+9,2%)
- TPS : 8 515 salarié(e)s présents dans le dispositif fin 2013 versus 5 461 fin 2012 +3 054 salariés soit +55,9%
- TPI : 1 151 salarié(e)s présents dans le dispositif fin 2013 versus 1 711 fin 2012 -560 salariés soit -32,7%
- TPA : 1 707 salarié(e)s présents dans le dispositif fin 2013 et 1 783 fin 2012 -76 salariés soit -4,3%
- CDITP : 256 salarié(e)s présents dans le dispositif fin 2013 versus 376 fin 2012 -120 salariés soit -31,9%
- temps partiel de droit : 987 salarié(e)s présents fin 2013 versus 945 fin 2012 +42 salariés soit +4,4%
- temps partiel à l'initiative du salarié : 5 814 salarié(e)s fin 2013 versus 6 575 fin 2012 -761 salariés soit -11,6%
Intervention CFE-CGC :
Dans ce dossier, plusieurs grilles de lecture sont possibles :
- si l'on s'en réfère aux seuls TP, qui baissent régulièrement, on pourrait être amené à penser que la situation économique de ce pays explique que les salariés ont besoin d'argent et sacrifient la qualité de vie que peut amener un TP à des exigences financières. A cet argument de crise économique s'ajoute bien évidemment la question de la durée de l'allongement du travail, conséquence de la réforme des retraites, qui fait que les salariés hésitent à travailler à TP de peur d'être pénalisés lorsque sonnera pour eux l'âge de la retraite :
- Si on considère l'explosion du nombre de TPS, on peut aussi considérer que si les conditions de travail se sont améliorées chez Orange depuis 2010, on peut aussi penser que pour les salariés le cœur n'y est plus, et que tous ceux qui peuvent prétendre au TPS malgré la perte financière que cela engendre le font pour retrouver une autre qualité de vie
- Par ailleurs, on peut lire aussi cette baisse des TP comme reflétant peut-être une évolution de la société avec une évolution du salariat vers des formes à la fois plus exigeantes mais aussi plus souples, notamment chez les cadres, notamment avec le télétravail, qui permet de travailler selon un rythme qui convient plus aux salariés et leur épargne des temps de déplacements trop importants.
- Cela étant, compte tenu du niveau très faible du télétravail chez Orange, cette grille de lecture de la baisse des TP mérite d'attendre encore un peu pour être vérifiée.
Quelques remarques ou questions :
Heures complémentaires : Dans le document, page 27 la répartition, il est indiqué que les femmes réalisent moins d'HC que les H : en fait elles en réalisent beaucoup plus, 41 000 H contre 30 000 H, mais sont beaucoup plus nombreuses à les effectuer, ce qui rend la moyenne par F à 7,1 h contre 23,2 h pour les hommes.
On ne note également aucun refus de TP en 2013 : la question vous avait aussi été posée l'an dernier. Cela étant l'explosion du nombre de TPS et la refonte des tableaux de service que cela implique explicite parfaitement cette absence de refus – du moins écrits, comme l'a implicitement rappelé la commission. Les refus oraux ne seront jamais comptabilisés.
Pour la CFE CGC, il ressort de ce dossier une véritable explosion du nombre de TPS, qu'il nous apparait nécessaire de mettre en corrélation avec l'évolution de l'activité ou plutôt la baisse de l'activité s'il s'agit d'une baisse pour voir ce qui des 2 baisse le plus vite : le personnel ou l'activité afin que ceux qui restent ne se retrouvent pas :
1/ moins nombreux
2/ avec une surcharge de travail suite au départ de leurs collègues