Rémunération : ce que défend la CFE-CGC
Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Rémunération.
Depuis 2011, la CFE-CGC refuse de cautionner l’accord annuel sur les salaires, particulièrement injuste, qui fait l’objet d’une Négociation Annuelle Obligatoire (NAO). Chaque année, l’augmentation moyenne annoncée par la Direction ne bénéficie qu’à une petite minorité, celle qui a déjà les salaires les plus confortables, tandis que la majorité d’entre nous peine à maintenir son pouvoir d’achat.
En 2014, peu de collaborateurs ont bénéficié des 1,8% annoncés dans l’accord d’Orange SA… d’autant que les budgets dédiés à la promotion et au rattrapage des inégalités ne sont quasiment jamais entièrement consommés, comme ce fut le cas en 2013.
Depuis 2013, la masse salariale du Groupe Orange baisse, sous l’effet conjugué des suppressions de postes et de la modération salariale imposée, toujours plus rigoureuse en France que dans les autres pays du Groupe. Pour 2014, la présentation des résultats du 1er semestre indique : +1,9 % en France aidé par le crédit d’impôt CICE (16 M€ en 1 an), +3,3 % à l’international. Ni les économies réalisées sur la baisse des effectifs français (2 700 en 2013, près de 4 000 en 2014), ni les cadeaux du gouvernement ne profitent au personnel qui continue pourtant d’assurer 50% du chiffre d’affaires.
Bien que non signataire de ces accords indignes, la CFE-CGC Orange publie chaque année un « mode d’emploi » permettant à chacun de défendre au mieux son augmentation annuelle. Retrouvez la lettre Comprendre & Agir dédiée à la NAO 2014 sur le site web de la CFE-CGC Orange
La CFE-CGC Orange s’est battue aux côtés des personnels pour faire valoir leurs droits en matière de part variable, indemnité de congés payés, heures supplémentaires, jours fériés et travail du dimanche, avantage véhicule, etc. : des actions concrètes et ciblées ont permis à de nombreux collègues de récupérer leur dû.
La CFE-CGC Orange revendique l’instauration de minimas salariaux pour les Dbis, qui n’existent actuellement ni dans l’entreprise, ni dans la branche, où cette classification est absente. Notons que la CFE-CGC est la seule organisation syndicale à demander cette négociation.