Un compte à rebours aurait-il commencé ?

Nice : Non-assistance à site en danger

Quelle est l’instance qui mène la réflexion sur l’avenir du site de Sophia ?

C’est la question que nous avons adressée à la Direction lors de la réunion plénière des DP du 23 mars 2017.

A travers cette question nous souhaitions obtenir un éclairage sur la déclinaison de la GPEC sur le site de Sophia et par la même occasion, obtenir des gages sur l’avenir du site.

La Direction qui nous recevait en intersyndicale DP s’est voulue rassurante quant à la pérennité du site sans toutefois nous convaincre. Cela, d’autant que notre proposition de travailler de concert avec elle sur l’articulation de la GPEC au niveau du site n’a pas trouvé d’écho favorable.

Pourquoi se poser autant de questions sur l’avenir du site ?

Tout simplement parce que l’évolution des effectifs est inquiétante. La Direction semble se satisfaire d’une soit disant stabilité des effectifs depuis 10 ans. Or, cela ne permet en aucun cas de s’affranchir du fait que l’âge moyen du site augmente inexorablement année après année pour atteindre aujourd’hui presque 50 ans. Selon le rapport GPEC Orange ,bassin d’emploi Sud-Est, de 2015 à 2020 Orange va subir une érosion « naturelle » (retraites + TPS) d’un tiers du personnel. Le bilan social chez Equant met en évidence cette tendance à l’érosion des effectifs due à la fois à l’âge et à la mobilité interne, en solde défavorable chez Equant. Les mobilités vers le Groupe constituent à elles seules 42,56% des départs.

Cette situation nous emmène à tirer la sonnette d’alarme car à moyen terme, d’ici à 2020, la situation des effectifs si elle continue sur cette trajectoire fera d’Equant à Sophia Antipolis une coquille vide destinée à la liquidation. En effet, ne rien faire entrainerait un passage de 260 à 150 salariés à moyen terme. A partir de 150 personnes, le site devient évidemment moins

attractif à tous les niveaux. Rendu à ce point critique nous aurons sans doute perdu une grande part de notre capacité d’actions pour la pérennisation des activités du site. Il y a urgence.

Bien entendu, la GPEC est là pour mettre en évidence et alerter sur ces risques. Elle devrait permettre dans le même temps, d’élaborer les solutions pour y remédier.

Un accord de GPEC est défini au niveau d’Orange Groupe. Des rapports PEC sont définis sur 3 ans (2016-2018) au niveau du bassin d’emploi Sud-Est. Ceci pour toutes les entités Orange et filiales, avec une partie bilan et une seconde partie prospectives. Il est aussi établi un rapport PEC Equant France. L’accord GPEC définit un cadre de travail permettant d’établir les bilans et prospectives et de décliner cela au niveau des bassins d’emploi. Le bassin GPEC pour le site OBS de Sophia est Cannes-Sophia.

Cet accord défini aussi le rôle de chacun. Il y est clairement établi que les organisations syndicales négocient le cadre de la GPEC avec la direction. Il y est stipulé : «Les organisations syndicales négocient avec la direction les modalités d’information/consultation des IRP sur la stratégie du groupe, son impact prévisible, ainsi que les mesures d’accompagnement concourant à en anticiper les effets ».

Aujourd’hui nous sommes loin de cette réalité en terme de collaboration concernant la GPEC entre la Direction et les IRP. Celle-ci devrait pourtant être un élément essentiel de la mise en œuvre de la stratégie de construction de notre avenir.

La Direction du site de Sophia n’a pas répondu à nos attentes par rapport à la visibilité demandée sur la déclinaison locale de la GPEC et aussi notre désir de contribuer à la mise en place d’actions.

Or, il est clairement exposé dans le rapport PEC Sud-Est sur la prospective à 2018 une recommandation pour des embauches en interne et en externe pour tenir tient compte de la diminution des effectifs due à la courbe des âges. .

connaissance de l’environnement international et une grande volonté d’être des acteurs au sein de leur entreprise. Il faut espérer que la Direction entende cet appel et prenne les mesures qui conviennent pour assurer la pérennité du site et le redynamiser.

Pour conclure, souhaitons que la Direction s’engage à garder des effectifs au minimum constants sur les cinq prochaines années. Pour ce faire:

§  des actions doivent être mises en place rapidement pour faire face à l’érosion naturelle des effectifs, ainsi qu’à la mobilité sortante intra-groupe,

§  une meilleure articulation entre la GPEC Orange et PEC de notre bassin d’emploi doit être mise en œuvre ; ce qui permettra de définir des actions concrètes pour la sauvegarde et l’évolution de nos compétences.

Les représentants locaux de la CFE-CGC sont ouverts à toute collaboration allant dans ce sens avec la Direction ainsi que toutes les Organisations syndicales

Ensemble, Agissons!

Rapprochez-vous au plus tôt de votre contact syndical CFE-CGC

La CFE-CGC Equant sera attentive

  * A la pérennité de notre entreprise

  * A l’impact des réorganisations sur notre environnement de travail

  * A la rétribution de notre travail et l’amélioration de notre pouvoir d’achat

  * A la qualité et la santé au travail

Vos correspondants CFE-CGC

Jean-Yves Faure (Nice)
Jordi Ramallo (Nice)
Nathalie Delsaux (Rennes)
Themyre Charabie (Idf)
Philippe Savadogo (Idf)
Hervé Karp (Nice)
Philippe Cazeaux (Idf)
Jerome Bastide (Idf)

Email:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

pdftract_equant_juin_-_nice_2017.pdf1.88 Mo13/06/2017, 08:12

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