On constate une baisse des effectifs de 1% malgré une hausse des recrutements de 30% en raison d’une forte hausse des départs (+34% dont une grande majorité de départs à la retraite) ce qui pénalise la force au travail.
Une forte baisse des entrées en TPS (-43%) et une forte hausse du nombre de télétravailleurs (+20%), sont deux points favorables à la productivité de l’effectif social.
Mais la fréquence du nombre d’accidents ainsi que les jours d’absences sont en nette augmentation, et notamment les arrêts de plus de 90j, fréquemment signes annonciateurs d’un mal-être chez les salariés.
Analyse de la CFE-CGC
Un bilan social peut en renier un autre…
Curieusement les chiffres donnés pour 2017 dans le bilan 2018, ne correspondent pas à ceux du bilan 2017. Ainsi les effectifs 2017 passent de 3720 dans le bilan social 2017 à 3757 dans le sur le BS 2018 ! 37 salariés ont été égarés par la direction.
Le bilan social affiche une augmentation du nombre de promus ; ce qui est une bonne chose. Mais ce n’est pas du tout le ressenti des salariés. Sur 2019, le déploiement du nouveau référentiel métier en parallèle de la mise en œuvre tant attendue (depuis 2017) de l’ARCQ risque de ne pas améliorer cette perception.
Toutes ces tendances convergent vers un constat déjà réalisé par la CFE-CGC : la charge de travail est croissante et mal supportée par nos salariés qui ne prennent plus le temps pour se former et qui, épuisés, sont plus fréquemment arrêtés ou accidentés.
Ajoutés à cela les éléments hors bilan que représentent les multiples réorganisations rarement évaluées mais toujours remises en cause par une suivante déjà en préparation ainsi que de nombreux changements de méthode de travail… Le terreau est riche pour déclencher une nouvelle crise au sein de notre entreprise.
