Selon une étude commanditée par Orange, la 5G aura « un impact positif » en 2030

Une étude commanditée par Orange à un cabinet indépendant, Omdia, sur les effets à long terme de la 5G sur ses 5 marchés européens, affirme que « la 5G aura un impact positif sur l'économie, l'emploi et les émissions ».

(…) La création de nouvelles catégories de connectivité, ainsi que la mise à niveau et l'amélioration des services 4G existants basés sur les smartphones et d'autres appareils, entraîneront un chiffre d'affaires total lié à la 5G de 407 milliards d'euros (488 milliards de dollars) en 2030 dans les cinq pays.

(…) En prolongement de la 4G, l'élargissement du marché adressable grâce à 5G – en particulier grâce aux services de connectivité mobiles aux entreprises – aura un impact positif sur l'emploi. (…) En raison d'un potentiel de déploiement plus important que les systèmes mobiles précédents, car il adresse une plus grande variété de métiers et de postes de travail mobiles, fixes et hybrides en entreprise, et donc en raison de son large impact sur une série de secteurs, Omdia prévoit qu'il y aura 1,03 million d'emplois liés à la 5G dans les cinq pays en 2030.

La capacité de la 5G à connecter les objets et les personnes aura également des impacts positifs sur l'environnement, notamment sur les émissions de gaz à effet de serre. (…) En apportant de la connectivité et l'intelligence à un plus grand nombre d'usines, de bâtiments, de villes et d'exploitations agricoles dans les cinq pays, elle augmentera l'efficacité et réduira les déplacements des personnes et des objets, réduisant ainsi les émissions de GES par unité de production. (…) Omdia prévoit que les services 5G permettront une réduction des émissions de GES de 33 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (MtCO2e) dans les cinq pays en 2030.

(…) Tous segments confondus, c'est en France que la 5G aura l'impact global le plus important en 2030, puis en Espagne, en Pologne, en Belgique et en Roumanie.

La méthodologie et les résultats de ce rapport tranchent singulièrement avec ceux du rapport publié fin 2020 par le Haut conseil pour le climat.

Plus d’informations dans Capital – Xavier Martinage – 14/05/2021