Spécialisation des fonctions marketing centrales (CMI)
Rédigé par Philippe Caillat & Patrick Auger le . Publié dans SCE.
Les spécialistes de la spécialité
Le projet vise à réorganiser deux équipes de GMC, à créer des micro-équipes et avec, de nouvelles strates managériales qui compliqueront plus encore l’organisation actuelle du travail. Au total, 28 salarié(e)s sont concerné(e)s et sur ces 28 salarié(e)s, 6 salarié(e)s vont devoir se spécialiser. Cette spécialisation n’est pas comprise. Les salarié(e)s concerné(e)s craignent d’être enfermé(e)s dans une spécialisation qui leur ferait perdre une partie de leurs compétences et les contraindrait à devenir de simples exécutants.
La spécialisation et la nouvelle répartition des activités au sein de GMC ne répondent qu’en partie à la problématique posée. La CSSCT pense au contraire qu’il manque une nécessaire coordination du processus marketing au sein de GMC. Sans cette coordination, GMC va continuer à faire le grand écart entre les BUs et les canaux de vente, probablement dans la douleur si les trois entités ne partagent pas les mêmes ambitions et les mêmes prérequis sur le processus marketing. Actuellement, trois types de marketing cohabitent et fonctionnent de manière autonome, celui des BUs, celui des canaux ventes et au centre, GMC qui tente de ménager « la chèvre et le choux.
Notre Analyse
De l’analyse de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail, il en ressort que du point de vue des salariés la charge émotionnelle est lourde, le manque de coordination avec la direction de GMC implique une incompréhension de ce besoin de changement, le terme de spécialisation utilisé (on retrouve ce terme dans plusieurs dossier) n’est pas compris ou mal utilisé, il découlerait de cette nouvelle organisation une rupture de la cohésion d’équipe et d’entraide. Le plan de formation proposé ne semble pas réaliste car la mise en place de cette organisation devant ce faire au 1er juillet 2021.
La proposition d’organisation implique des changements de postes, ces postes seront proposés à l’ensemble des salariés c’est bien, mais ceux-ci seront aussi ouverts à l’international or une partie de nos salariés France ne sont pas ou peu formés à la langue anglaise…
On a l’impression que tout cela se fait en catimini et au feeling. Il semblerait par ailleurs que les compétences acquises et développées ne soient pas prises comptes.
La Commission a émis un avis défavorable que nos élus ont suivi.