A quand un reboot dans l’organisation de nos Unités d’Intervention ?

Le logiciel interne n’est pas le bon : Orange a beau être le premier opérateur sur le territoire en France, l’organisation technique mise en place pour maintenir ce rang n’est pas adaptée. Pire : nous pourrions perdre ce rang de n°1 en raison d’une stratégie exclusivement orientée sur une vision à court terme. Dans le cadre de nos instances, nos experts dénoncent cette vision qui se résume en trois axes : logique de faire-faire en se limitant au pilotage du plan de charge, poly-compétence des collaborateurs et accélération de la mutation technologique du réseau.

A-t-on encore les clés du camion (nacelle) ?

En ne remplaçant en moyenne qu’1 technicien pour 4 départs, les trajets s’allongent, la sous-traitance s’accentue et les compétences liées à l’expérience disparaissent. Les techniciens sont moins nombreux et ont des activités plus larges sur des secteurs de plus en plus étendus. Vos élus constatent cette baisse vertigineuse du nombre de salariés de l’intervention alors que le volume d’activité augmente. Un indicateur ne trompe pas : le nombre de jours RADIAL toujours en hausse d’une année sur l’autre. Ce mode de fonctionnement, prévu pour les crises (rétablissement du service suite à des orages, des tempêtes,..) devient progressivement la norme pour assurer la production courante : renforts inter-régions, recours au travail en 6J/7… La vraie raison n’est pas l’origine climatique : le curseur du make or buy (taux de recours à des prestations externalisées) est tout simplement mal positionné. Sécuriser l’emploi en interne et ajuster le surcroit de charge par certaines prestations sous-traitées devrait être la norme. Hélas, le mantra de nos Dirigeants régionaux et de la Direction métier est précisément le contraire.

Au fait, c’est quoi un poteau ?

A force de maintenir cette stratégie basée à la fois sur la réduction d’effectifs interne et sur l’externalisation, nous perdons peu à peu le contact avec le terrain. Nous devenons en quelque sorte une entreprise hors sol qui parvient malgré tout à apporter de la connectivité mais qui perd tout lien avec la réalité de nos territoires. Le nouveau contrat RC CENTRIC en est la preuve : on nous explique que la satisfaction client demeure importante !

Nous avons quelques inquiétudes en ce qui concerne le pilotage de contrats qui laissent des zones « clé en main » à des sous-traitants. Par ailleurs, nous constatons déjà des dysfonctionnements sur des contrats TOTEM et COMETS, qui nous font craindre pour la qualité de nos réseaux et donc la satisfaction de nos clients. Quand on sait que notre Entreprise est de moins en moins propriétaire du réseau qu’elle construit (FTTH, points hauts 5G…) il va falloir mettre le paquet pour renforcer le niveau de contrôle sur le service rendu par nos partenaires en sous-traitance. Parvenir à maintenir la qualité du réseau qui fait notre fierté (débit, couverture, saturation,…) et

notre place de 1er opérateur n’est pas une équation simple. C’est pourtant une question de survie. Nos Dirigeants restent avec leurs certitudes, quitte à ne pas voir les autres hypothèses que nous leur suggérons régulièrement dans le cadre du dialogue qu’il devrait y avoir en CSE

Fidélisation interne de nos talents, vite un plan de rétention !

On ne le dit pas assez : les techniciens et les chargés d’affaires sont des collaborateurs très engagés. Sur l’évolution du métier, peu de partage avec un projet ambitieux à plus long terme. Le contenu de leur quotidien et le devenir ne se fait pas en associant les salariés des UI. L’entreprise, la DI, les Directions des UI DOGO souhaitent-elles encore faire rêver ces salariés ? A la CFE-CGC, nous ne le pensons pas, alors que le réseau reste toujours la première fierté de notre Entreprise, PDG compris !

Analyse de la CFE-CGC

Trop peu de volonté de nos Directions pour faire en sorte de partager une culture d’Entreprise. Ceci peut expliquer en partie la démotivation de certains de nos recrues qui nous ont rejoints sur des métiers de l’intervention, au point que certains puissent quitter les UI. On sait également que certains de ces métiers ne sont pas reconnus comme ils devraient l’être, si l’on considère les salaires proposés à nos jeunes collaborateurs.

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