Flash Info : Rouen Astrolabe
Rédigé par Vos correspondants de la CFE CGC Orange le . Publié dans DO-Grand-Ouest.
Plutôt connue pour être la ville aux cent clochers, Rouen fait les gros titres et plus particulièrement le site de Rouen Astrolabe qui fut le théâtre d’un événement d’ampleur. L’incendie des immeubles inoccupés « Verre et Acier » situés à seulement quelques mètres aurait pu s’étendre et détruire les locaux d’Orange. C’était sans compter sur l’engagement sans faille des soldats du feu qui ont réussi à sauver notre bâtiment et bien d’autres.
Apocalypse now…
À la suite de l’action des courageux pompiers, l’eau déversée en prévention sur notre bâtiment de l’Astrolabe s’est infiltrée le rendant ainsi inaccessible durant de longues semaines. Nous tenons à remercier les équipes de la Direction des Services Généraux pour avoir réussi, en un temps record, à mettre en place une solution de repli sur le site de Mermoz.
La décision d’instaurer le télétravail de manière plus étendue a permis également de répondre à la situation d’urgence. Au retour des troupes sur site, c’est un choc visuel…
La vue plongeante sur les décombres de l’incendie, situés à quelques mètres sous les fenêtres, engendre stupéfaction et effarement. Cette scène comparable à un champ de bataille est un traumatisme visuel pour tous les salariés du site. Ce triste tableau nous rappelle que le bâtiment Astrolabe n’est pas passé loin de la disparition…
2ème effet…
Après la découverte bouleversante de l’ampleur des dégâts, la vision quotidienne du chantier et le spectacle du déblaiement des décombres renforcent l’anxiété ambiante.
Début janvier, les acteurs de cette nouvelle étape affublés de tenues de sécurité sorties tout droit d’un film de science-fiction accentuent une nouvelle fois l’angoisse de tous, même si ces accoutrements sont indispensables à leur sécurité. Et comme cela n’était pas suffisamment effrayant, un système de brumisateur est installé pour éviter à la poussière des gravats de s’élever dans les airs.
Une question légitime se pose alors : « Quelle est la nécessité d’un tel dispositif de protection s’il n’existe aucun danger aéroporté comme on insiste à nous le répéter ? »
Vos élus CFE-CGC n’ont pas l’habitude de rester les bras croisés à tergiverser !
Lors d’une séance de CSE, certaines organisations syndicales ont souhaité mobiliser les CSSCT par le biais d’une inspection commune limitée à un constat visuel sans valeur ajoutée.
La CFE-CGC a proposé une alternative : nous avons réclamé que la Direction puisse rapidement programmer une étude complète et indépendante, non pas uniquement axée sur le risque amiante mais élargie à tous les produits potentiellement toxiques auxquels pourraient être exposés les salariés du site.
La Direction de la DOGO, dans sa communication du 2 février dernier, a diligenté des analyses auprès du bureau d’études Veritas. Nous attendons donc avec impatience le résultat de ces analyses qui viseront à nous rassurer ou pas…