Négociation PVV ou le vide béant de la négociation

Les négociations PVV viennent de s'achever le 8 octobre 2010. La direction a voulu définir des principes généraux

La CFE-CGC/UNSA note quelques avancées poussives.

Les principes sont si généraux, que le cadrage des PVV est quasi inexistant.

Des avancées certes...

Les revendications de la CFE-CGC/UNSA ont permis de faire avancer les points suivants :
• la PVV entre dans l'assiette de calcul des heures supplémentaires avec effet rétroactif au 29/12/2008 ;
• la stabilité des objectifs durant les périodes de référence;
• la fin de la publication des Performances Individuelles Comparées (PIC) et des résultats nominatifs ;
• le versement de la part collective, indépendamment de l'atteinte des objectifs individuels.

Mais des points fondamentaux pas suffisamment étayés.

La direction a laissé trop d'obscurité sur certains points :

• cet accord été fait sous l'angle de la prévention des risques psychosociaux, sans qu'aucune mesure concrète ne soit avancée par la Direction.
• Les «grands et vagues principes énoncés» ne sont pas suffisants pour la CFE-CGC/UNSA
• un dispositif trop vague pour sur la sortie de personnels qui ne seraient plus soumis à la PVV.

La CFE-CGC/UNSA revendique 

• une compensation minimale et négociable en fonction de la situation personnelle ;
• le paiement d'une PVV au premier placement, 
• la neutralisation de toutes les absences pour le calcul des objectifs, 

Ces points ont été évoqués mais  la formulation laisse une libre interprétation à la direction et aux directions métiers. Il n' y a pas de réelle négociation sur les écarts de rémunération pour réduire les inégalités homme/femme, et concernant une PVV plancher, la direction répond «des plafonds mais pas de plancher», la CFE-CGC/UNSA ne veut pas de plafonds.

Mais des points cruciaux non évoqués.

La direction est restée muette sur les points suivants :
1. l'extension de l'accord aux filiales dont la participation est supérieure à 50% dans l'UES France Telecom/Orange ;

2. inclure un chapitre sur l'Indemnité Compensatrice de Congés Payés et l'étendre à l'ensemble des personnels ;

3. aucune porte ouverte pour discuter sur les budgets, les montants perçus et leurs évolutions ;

4. la possibilité d'extension à certains métiers, alors que la direction  veut réduire les champs d'application ;

5. la limitation des items objectivés par la PVV.


Et un chantage de la direction.

Concernant la mise en place de la commission de suivi, elle serait « composée de représentants désignés par chacune des organisations syndicales représentatives signataires et de représentants de la direction des ressources humaines du Groupe et des directions métiers des marchés et segments clientèle. »

Drôle de façon d'agir, en voulant faire signer les organisations syndicales sous la contrainte. Qui a parlé de « nouveau socle social » Messieurs Richard et Mettling! 
Cette proposition est indécente, et jamais la CFE-CGC/UNSA ne cèdera au chantage !

Les conséquences de la mise en application de cet accord pourraient être désastreuses. La mise en place des plafonds sans aucune contre partie, la réduction du nombre de métiers éligibles à la PVV auront pour effet de limiter les budgets PVV, sur lesquels la direction n'a pas souhaité s'exprimer.

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