Si les restructurations sont moins violentes qu'elles ne l'ont été, on continue de supprimer des emplois chez France Télécom.
Ainsi d'ici 2015, la direction table sur "9000 départs en retraite, 2000 à 3000 départs en temps partiel séniors (un dispositif mis en place pour les plus de 55 ans) et environ 2000 mobilités externes, en clair des démissions, détaille la CFE-CGC/Unsa de France Télécom. Parallèlement, la direction ne s'est engagée que sur 4000 embauches" rappelle le syndicat.
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La grande région Nord de France Télécom (qui comprend le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et la hampagne-Ardenne) compte un peu plus de 7200 salariés. Sébastien Crozier, président national du syndicat, estime à 15000 les emplois "en trop", en Ile-de-France et entre 7000 et 8000, ceux qu'il faudrait créer dans la région Nord, compte tenu des départs.
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Sébastien Crozier milite pour des "mesures incitatives" au départ, à savoir"prévoir des crèches, des logements, une politique d'accompagnement". "Faire un centre d'appels en Ile-de-France n'a aucun intérêt: les loyers sont chers et les trajets sont longs" insiste-t-il. Il rappelle aussi que beaucoup de ces centres d'appels ont été délocalisés dans les pays de l'autre côté de la Méditérranée".
