Les syndicats de France Télécom solidaires de leur patron - Les Echos
Economie et Réglementation des Télécoms Emploi & Métiers Europe et International CSEC UES Orange
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Stéphane Richard était directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l'Economie au moment de l'arbitrage en faveur de Bernard Tapie.
Arnaud Montebourg a réussi un véritable exploit : créer un front syndical contre lui autour de Stéphane Richard, le Pdg de France Télécom. Alors que ce dernier doit être entendu par les juges le 10 juin prochain au sujet de l'affaire Tapie - il était directeur de cabinet de la ministre de l'Economie au moment où l'arbitrage, favorable à l'homme d'affaires a été rendu -, le ministre du Redressement productif a déclaré au « Monde » que « si Stéphane Richard est mis en examen, il lui sera difficile de rester »... avant de se rétracter dans un communiqué en début d'après-midi : « A ce jour, personne n'est mis en examen.
L'Etat, en qualité d'actionnaire, se prononcera, s'il y a lieu, le moment venu sur un dossier qui est en cours ». En quelques heures, une telle volte-face est pour le moins surprenante.
Le Pdg de l'opérateur historique, qui organisait un séminaire à Saint-Denis avec 1.200 cadres du groupe, a répondu en indiquant qu'il avait la ferme intention de rester. Standing ovation et réaction dans la foulée des organisations syndicales,...
Même discours du côté de la CFE-CGC, où l'on s'étonne de cette nouvelle sortie du ministre du Redressement productif après le veto à la vente de DailyMotion, filiale de France Télécom, en avril dernier, autre couac retentissant.
« On sort à peine d'une crise sociale, les temps sont difficiles dans les télécoms en France, ce n'est pas le moment de changer le capitaine », avance Sébastien Crozier, de la CFE-CGC. « On ne déstabilise pas une entreprise de 170.000 salariés pour des raisons de basse politique », poursuit-il. Dans un communiqué, le syndicat estime que « les personnels de l'entreprise attendent que l'Etat actionnaire de l'opérateur historique soutienne l'action de son PDG pour défendre la pérennité de l'entreprise et des emplois, et non que le gouvernement, qui n'a pas fait grand-chose de concret pour stabiliser ce secteur d'activité, se livre au lynchage médiatique »....
Extrait: Les Echos - 7 juin 2013 - Guillaume de Calignon
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