Lead the future is the new deal
Rédigé par Vos élus CFE-CGC DOGO le . Publié dans DO-Grand-Ouest.
La Direction d'Orange met en avant la nécessité de conduire un plan de réduction des effectifs au sein des Services Communication Entreprise et sa volonté de se séparer de près de 700 collaborateurs du périmètre d’Orange Business (Services).
La saignée, la saignée vous dis-je ! Et ce, après celle du départ de nos collègues en temps libéré.
A date, le volume des départs dans ce dispositif contestable ne fait pas l’objet d’une communication honnête des DRH.
Quelle urgence conduit notre Groupe à accélérer ces départs, là où sa recherche de qualité de services rendus aux clients devrait au contraire le conduire à se préoccuper du repositionnement efficace de ses effectifs ?
Confiance, confiance es-tu là ? Orange Business (Services) voit son image et son attractivité s’effondrer. Là où l’inquiétude fait son lit, comment les personnels pourraient-ils encore se projeter ? Les plus ne jeunes demandent qu’à partir. Orange fait-il toujours rêver ?
Sans proposition de reclassement mais avec un chèque anesthésiant, la Direction vient de franchir le Rubicon. L’émotion est forte, the future is bright… but Lead the Future, is the new deal.
Nous avons l’espoir… que les différentes sessions de présentation du Plan Stratégique en « roadshow » permettent également de percevoir les inquiétudes du personnel. Comme celle par exemple sur le bien-être au travail qualifiée dans le baromètre salarié, en net retrait sur notre territoire…
Des affirmations manifestement contraires à la réalité et pleinement observables comme le sont les sujets du bien-être, du soutien au développement des compétences, de la priorité au Service Client qui ne sont pas à la marge sans oublier le volet financier, ni la rentabilité à court-terme, l’absence de vision, les plans sociaux déguisés qui s’organisent, les transferts de personnels en filiale, la réduction des fonctions supports, le nouvel ancrage réseaux et interventions… La liste est malheureusement longue.
Comment engager le personnel dans un plan stratégique qui ne vise manifestement qu’à satisfaire les marchés financiers ?