Après Casa 1, Casa 2, voilà… Abidjan 1 !
Encore un nouveau projet de réorganisation à l’ordre du jour du CSE ! Les postes de 29 collaborateurs de la Direction des Services Financiers Mobiles d’OMEA basés actuellement à Orange Gardens vont être délocalisés à Abidjan, pour rejoindre l’ensemble des activités qui y sont déjà mutualisées au plus tard en septembre 2025.
L’Afrique sous la bannière d’OMEA constitue l’un des piliers du plan Lead the Future.
Fer de lance de la dynamique de croissance du chiffre d’affaires du Groupe, l’Afrique a connu desvents contraires dans son activité Orange Money sous l’effet de l’émergence d’une concurrence féroce, en particulier de l’opérateur Wave dans les années 2020-2021. En dépit de sa très grande résilience et des actions qui ont été engagées, la situation au Sénégal et en Côte d’Ivoire reste fragile et toutes les équipes doivent être mobilisées au plus près des marchés pour assurer « une plus grande agilité ».
Par ailleurs, l’avènement des « Fintechs » en Afrique nécessite plus d’ancrage local dans les ressources humaines ou dans les actifs.
Lors du CSE du 24 Avril 2024, l’ensemble des élus du CSE Fonctions Corporate ont mandaté la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail concernée afin d’étudier l’organisation du projet proposé par la direction, son calendrier, ses étapes et points de validation, les modalités de transfert, et, de s’assurer du respect des politiques de prévention des risques psychosociaux (RPS) dans le cadre de ce projet.
Par ailleurs, les travaux des membres de la commission s’appuieront en particulier sur les retours d’expérience (REX) des projets antérieurs d’évolution de la localisation des postes d’Orange MEA Corporate (Casablanca).
L’analyse de la CFE-CGC
Les élus CFE-CGC seront particulièrement vigilants sur le dispositif d’accompagnement qui sera proposé aux salariés, qu’ils décident de partir ou d’effectuer une mobilité.
Attention d’autant plus forte que les équipes issues majoritairement de la DTSI ou d’Orange Innovation ont connu depuis plusieurs années des conditions d’activité chahutées sous l’effet des projets de transformation successifs (Rumba 1, Rumba 2, …) et que dans le contexte actuel de réorganisations constantes et de la raréfaction des emplois, ce nouveau projet rend l'exercice de mobilité pour les salariés concernés particulièrement difficile et anxiogène.
