Un vif mécontentement

grille des salaries

La NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) a suscité un vif mécontentement de la part des salariés qui se sont mobilisés à l’appel d’une intersyndicale pour un rassemblement sur tout le territoire le 26 mars 2024 afin de réclamer la réouverture des négociations salariales à l’issue d’une Décision Unilatérale (DU). Les élus CFE-CGC dénoncent le comportement inacceptable de la Direction d’Orange lors de cette mobilisation devant le siège (Bridge) à Issy les Moulineaux.

Les salariés déplorent une répartition injuste des richesses, fruit de leur travail. Les actionnaires voient leur dividende augmenter de 7% et l’extension de la dotation d’actions gratuites (stock-options - LTIP) à 1 300 cadres dirigeants d’Orange, pour un budget de 1,8 million d’euros. Les salariés doivent, se contenter pour leur part, d’une augmentation annuelle de leurs salaires, bien en deçà de celle du coût de la vie, et subir une forte baisse de leur rémunération liée à la participation, à l’intéressement, ainsi qu’aux éventuelles parts variables. La dégradation du dialogue social est significative et suscite des préoccupations croissantes.

Les salariés et leurs représentants du personnel ne méritent pas d’être traités comme des voyous. Les élus CFE-CGC demandent :

➢ Si la direction compte remettre en cause les droits des salariés et des représentants du personnel pour les faire marcher au pas ? (Dixit la Directrice Générale : « on m’a appris à marcher au pas. Je saurai faire marcher au pas les salariés »)

➢ Pourquoi les salariés ont été accueillis par une ligne de CRS à l'entrée du site alors qu’il n’y a jamais de débordement ?

➢ Pourquoi les salariés ont-ils été empêchés de circuler librement sur le site, empêchés de se joindre à la mobilisation pour certains, et de reprendre leur travail pour ceux qui le souhaitaient ?

Les élus CFE-CGC exigent des explications de la part de la direction face à ces actions injustifiables. Des mesures doivent être prises pour restaurer un climat de confiance et de respect mutuel au sein de l'entreprise.

Ignorer un tel mécontentement à moins de 100 jours des Jeux Olympiques est un déni de la valeur de l’entreprise et de ceux qui la composent. La CFE-CGC revendique une réelle prise en compte de la richesse que les salariés d’Orange représentent et donc l’attribution d’un intéressement supplémentaire ainsi que la réouverture des négociations salariales.

Les orientations de la nouvelle direction ne sont ni comprises, ni acceptées par les personnels. L’embauche à tout va de recrues néophytes aux domaines de la relation Grand Public aux infrastructures, ou aux ESN (Entreprises de Services Numériques) n’est pas la bonne voie pour redonner confiance aux salariés.

Si Orange est malade de ses dirigeants, les personnels qui ne demandent que le respect de leur travail, restent plus que jamais engagés pour remplir leur mission lors des JO, immense défi que seul Orange est capable de relever.

Orange doit rester un fleuron de notre pays, au sein duquel chacun doit être fier de travailler. Diriger notre entreprise impose de la comprendre et de l’aimer.

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