Avec plus de 61% des votes en faveur de l’attribution de primes pour ceux qui se sont portés volontaires pour soutenir les équipes d’Orange Events lors des Jeux Olympiques de Paris (JOP), et l’ouverture de négociation pour ceux qui sont impactés, les personnels ont fait triompher la raison et la solidarité. Ce verdict sans appel rend l'accord initial valable et la Décision Unilatérale caduque : plus de pouvoir d’achat et plus de respect pour les personnels.
La CFE-CGC Orange a porté seule le flambeau des intérêts de ceux qui vont contribuer à faire de ces JOP une réussite. Elle réclame désormais comme prévu les négociations pour ceux qui seront concernés directement et indirectement.
Le nouveau DRH voulant organiser la détestation des organisations syndicales par les personnels a promulgué une Décision Unilatérale inférieure aux termes négociés de l’accord.
La CFE-CGC a donc utilisé son droit de recours au référendum (du fait de ses plus de 30% de représentativité).
L’irresponsabilité du DRH aura coûté plus de deux millions d’euros à l’entreprise pour organiser ce référendum alors qu’il aurait suffi pour l'éviter de promulguer une Décision Unilatérale identique à l’accord initial et d'ouvrir la deuxième partie des négociations pour les personnels impactés méritant eux aussi une prime.
Cette gabegie est une insulte à notre intelligence collective, surtout quand le seul horizon proposé par la Direction Générale est celui de la réduction des coûts.
Les personnels ont donné une leçon de démocratie à ceux qui ont appelé à voter non et à un DRH n’ayant aucun respect pour les personnels pourtant première richesse de notre entreprise.
La CFE-CGC Orange se battra contre tous ceux qui tentent d’utiliser la haine pour jeter les personnels les uns contre les autres imaginant servir ainsi leurs calculs politiciens.
Fort de la validité de l’accord, la CFE-CFC Orange appelle la Direction, comme l’accord le prévoit à ouvrir en urgence des négociations pour tous ceux qui sont impactés par les JOP : ceux à qui on a refusé des congés, ceux pour qui la charge de travail n’a jamais été aussi importante, ceux qui doivent remplacer les volontaires dans leurs services d’origine, etc. Trop de temps a déjà été perdu.
Notre participation à ces JOP démontre que notre histoire est indissociable de celle de la France.
Nous sommes les artisans d'une entreprise dont nous voulons être fiers, au service de nos concitoyens. Avec ou sans la Direction actuelle, nous ferons perdurer cet héritage.
