Madame La Présidente,
Mesdames et Messieurs les élus, et représentants de la direction.
L’année 2022 se termine de manière très amère : où que l’on regarde, Orange offre un paysage de champ de bataille. En fin d’année 2023, il est à craindre que cela soit un paysage de champs de ruine.
Les projets de transformation menés tambour battant, au pas de charge, donnent le tournis. La direction D’Orange France dégaine tous azimuts : GSSO, ATE, évolution du modèle de la distribution, RC Centric, ARI, Mise En Réseau des PPC et mutualisation des PLR pour les UIs, sans parler des multiples fermetures de sites tertiaires et techniques ; On peut ajouter l’abandon en cours ou acté des relais de croissance tels que Jingo, OCS, la maison connectée, Orange Studio, cinéday, Orange Bank……
Tout cela est réalisé sans attendre l’annonce du plan stratégique que notre Directrice Générale devrait dévoiler en février 2023 !
Pourquoi une telle précipitation ? Quel message nous est envoyé ?
Faut-il comprendre que Fabienne Dulac se dépêche de faire passer ses réformes, tel un chant du cygne, avant l’annonce d’une accalmie qui viendrait arrêter le jeu de massacre ? Ou bien au contraire, que tout cela n’est que le hors d’œuvre de bouleversements à venir de plus grande ampleur ? S’agit-il de compétition ou d’agitation ?
Ou alors hélas, comme nous sommes enclins à le penser, tout cela est fait en très bonne concertation pour casser toute résistance, saturer les instances CSE, CSSCT, Commissions diverses et épuiser les représentants des salariés.
Le rapport de la médecine du travail a tiré une sonnette d’alarme, les Organisations syndicales également, puis le CSEC, et le rapport SECAFI sur le stress et les conditions de travail a dressé un constat alarmant : le collectif de travail chez Orange ne tient que grâce à l’engagement de ses cadres et particulièrement des managers, mais leur seuil de résistance n’est pas sans limite, attendez-vous que la corde casse ?
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