2025 : Un engagement renouvelé de la CFE-CGC pour défendre les droits des salariés du grand ouest

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Nous vous souhaitons une année 2025 non pas simplement "belle", mais à la hauteur des exigences et des combats qui nous animent. Cependant, les résolutions ont ceci de commun avec les étoiles filantes : elles brillent un instant, pour s’éteindre aussitôt. 

Voilà pourquoi, en ce début d’année, nous préférons revenir sur ce qui est pérenne : les revendications et les valeurs qui constituent l’ADN de la CFE-CGC GO.

Notre énergie et notre engagement ne se dispersent pas : ils sont exclusivement dédiés aux salariés du Grand Ouest. Et c’est à leurs côtés que nous constatons la désertification brutale de nos bassins d’emploi.

Cette violence sociale, dissimulée sous le masque de transformations prétendument "sans impact", est inacceptable. Les faits sont là : chaque décision qui se dit indolore laisse des cicatrices profondes. Entre autres, l’abaissement de la masse salariale est un levier aboutissant à la baisse des prestations ASC, mais aussi à la diminution de l'intéressement et de la participation.

Les conséquences du précédent TPS, comme celles du prochain, ne peuvent plus être balayées d’un revers de main. Les salariés qui restent sont sous une pression intenable, poussant la Direction à généraliser insidieusement le recours à la sous-traitance, et à la filialisation. Cette fuite en avant n’est pas une stratégie : c’est un abandon.

En 2024, nos rencontres avec les salariés du Grand Ouest ont mis en lumière un climat de défiance et d’incertitude vis-àvis d’une stratégie peu lisible. Comment pourraient-ils envisager leur avenir sereinement, alors que l’attractivité démesurée de l’agglomération rennaise continue de vider nos territoires voisins ? Il est urgent de revoir en profondeur la gestion géographique de l’emploi à la DOGO.

Enfin, parlons sans détour du dialogue social. Ce qui est présenté comme un dialogue de qualité n’est qu’une mascarade. Depuis la fin de la précédente mandature, un comité central omnipotent impose ses règles, reléguant les CSE d’établissement à un rôle subalterne, vidés de leur substance. C’est une trahison des principes mêmes du dialogue social et un échec cuisant pour une Direction qui se vante pourtant de l’inverse. Cette année, nous n’accepterons plus les faux-semblants ni les réponses dilatoires.

Le Grand Ouest, ses salariés, et la CFE-CGC DOGO méritent bien mieux que des promesses éphémères.

Cela dit, la Cour de cassation vient de rejeter les pourvois des anciens dirigeants : Didier Lombard, Louis-Pierre Wenès. Ils sont donc définitivement condamnés pour harcèlement moral institutionnel. Ce sont désormais des délinquants. Les peines restent pour autant bien légères au regard des vies de nos collègues disparus, d’autant que c’est l’entreprise qui devra s’acquitter de l’amende. Nos pensées vont d’abord à eux et à leur famille. Notre action de lanceur d’alerte dont la création de l’Observatoire du Stress et des Mobilités forcées avec SUD a été déterminante pour dénoncer les exactions commises par les anciens dirigeants et mettre en lumière les drames qui traversaient notre entreprise.

Conditions de Travail et Santé Emploi & Métiers DO Grand Ouest

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