Au sommaire de ces 4 jours :
3 dossiers d'orientation, dont les deux premiers sont des informations conventionnelles, autant que convenues :
Orange TowerCo
Point d'étape, en attendant l'expertise...
Projet « Signal »
Pour que les lanceurs d'alerte aient le sourire ?
Et en préambule notre déclaration préalable :
La CFE-CGC a souhaité revenir sur plusieurs sujets, sa demande réitérée d’une multilatérale sur les emplois et la sous-traitance dans le Groupe Orange qui permettra aux négociateurs de la GPEC de l UES Orange d avoir une vue plus large des emplois dans le Groupe en France, la GPEC en tant que telle, les boutiques et leurs programmes, la rémunération des vendeurs…
GPEC : la CFE-CGC Orange a refusé de signer le précédent accord GPEC (pour la période 2018-2020) car celui-ci entérinait - sur le périmètre France concerné - plus de 10 000 destructions de postes à temps plein sur les 3 ans à venir, par un recours massif à la sous-traitance et aux délocalisations, au nom de la réduction des coûts.
Au regard de cette stratégie de filialisation, le nouvel accord GPEC doit porter l’ambition de notre stratégie au niveau du Groupe en France en incluant toutes les entités contrôlées à plus de 50%.
Une approche favorable à la fluidité de l’emploi, la gestion améliorée des compétences, le maintien du savoir-faire et des activités aux bornes du Groupe, maison mère et filiales incluses.
Les boutiques : où Orange multiplie les projets et pilotes de tous genres, programmes qui se succèdent ou se chevauchent, se remplacent et se mélangent ; PECHE, STAFFEUR, SANS ATTENDRE et dernièrement WYND, déconfiné pendant le confinement
Pour tous ces projets, la CFE-CGC Orange revendique :
- La présentation des bilans économiques et sociaux des projets « PECHE », « STAFFEUR », « SANS ATTENDRE » et « WYND »
- Le respect des accords sur les expérimentations, l’évaluation et l’adaptation de la charge de travail en vue d’améliorer les conditions de travail.
- L’évaluation précise des risques professionnels des métiers en boutiques (surcharge de travail, sécurité, santé, vie privé/vie pro, conditions de travail…) et leur prise en compte dans la mise oeuvre des projets.
La réponse de la direction d’Orange France à notre courrier de février 2021 n'a pas manqué de nous surprendre eu égard aux positions officielles régulièrement prises par notre PDG et à ce qui a été mis en œuvre pour nos collègues de la Générale de Téléphone (GDT). Nous avons donc décidé d'interpeller directement Stéphane Richard afin de lui demander de reconsidérer des décisions prises sans aucune concertation avec les partenaires sociaux.
Pour lire ou télécharger le CR en PDF, c'est ici :cr_csec_04-21_.pdf